Signature de la Déclaration d'intention concernant l'implantation du bataillon belgo-luxembourgeois de reconnaissance
Ce jeudi 13 octobre, Ludivine Dedonder, ministre de la Défense du Royaume de Belgique et François Bausch Vice-Premier ministre, Ministre de la Défense du Grand-Duché de Luxembourg ont signé la déclaration d'intention concernant l'implantation du bataillon de reconnaissance binational.
Cette signature est une étape supplémentaire en vue de l'établissement d'un bataillon de reconnaissance binational belgo-luxembourgeois. Le cœur du bataillon en devenir sera situé à l’horizon 2030 à Arlon, avec une antenne située à Diekirch (LUX) et une seconde à Marche-en-Famenne (BEL). Le bataillon, fort de plus de 700 personnes, devrait être équipé de différents véhicules de reconnaissance spécialisés et capables d'interopérer avec les équipements du programme CaMo - capacité motorisée - en cours d'acquisition par la Défense belge.
Ludivine Dedonder, Ministre de la Défense du Royaume de Belgique : « La signature de ce jour est une nouvelle illustration de notre volonté commune de contribuer concrètement à la construction de l'Europe de la Défense. Le bataillon binational et ses antennes seront implantés dans des installations rénovées situées à Arlon, Diekirch et Marche-en-Famenne. Cette nouvelle coopération avec le Luxembourg s’inscrit dans une suite logique d’autres partenariats développés au fil du temps tels que l'unité binationale BNU A400M qui gère la flotte commune de 8 aéronefs A400M ou de déploiements conjoints de nos militaires en opération. »
François Bausch Vice-Premier ministre, Ministre de la Défense du Grand-Duché de Luxembourg : « Avec la signature de cette nouvelle déclaration d’intention la coopération exemplaire entre la Belgique et le Luxembourg en matière de défense entame un nouveau chapitre. La création de ce bataillon binational servira comme projet de coopération de référence au niveau européen pour augmenter l’efficience et l’efficacité de nos forces armées. Il permettra également d'augmenter l’interopérabilité entre nos armées, qui est devenue d’autant plus importante au niveau de l’OTAN depuis les événements en Ukraine. Le bataillon générera également des opportunités de coopération additionnel entre nos deux pays et au niveau européen, contribuant ainsi au renforcement de la sécurité au sein de l’Alliance et de l’Union européenne. »