La ministre de la Défense, Ludivine Dedonder et le secrétaire d’Etat à la politique scientifique, Thomas Dermine en visite au VKI

Au programme de la visite, Peter Grognard, Administrateur Délégué du VKI, leur a présenté les collaborations que l'Institut entretient avec des partenaires scientifiques et militaires contribuant à la réalisation des objectifs nationaux définis par la DIRS (Defence, Industry and Research Strategy ) dans les domaines de l’exploration spatiale (réentrée atmosphérique, propulsion, lanceur), la démocratisation de l’accès à l’espace via des mini satellites, la lutte contre le réchauffement climatique, la captation et l’analyse de données pour la performance des systèmes d’énergie renouvelable. La DIRS vise à développer et à pérenniser une base industrielle et technologique belge liée à la défense qui garantit dans les domaines critiques l’autonomie nationale nécessaire en matière de recherche scientifique, d’expertise technologique et de capacité industrielle. 

Le VKI a récemment été désigné comme laboratoire mis à disposition des pays de l'OTAN dans le cadre du projet DIANA "accélérateur de défense pour l'Atlantique Nord". Le projet DIANA favorise le brassage entre les professionnels de la défense et les meilleures start-ups, les scientifiques les plus brillants et les entreprises technologiques les plus performantes, pour relever les défis critiques dans le domaine de la défense et de la sécurité.  

Ainsi, un accès privilégié des infrastructures du VKI, au même titre que d’autres accélérateurs et centres d’essais dans plus de vingt pays de l’Alliance, sont accessibles aux porteurs d’innovation qui participent aux programmes du projet DIANA.  

Ludivine Dedonder, Ministre de la Défense: «Grâce à cette visite à l’Institut von Karman, je découvre un pan supplémentaire de la richesse scientifique et technologique concentrée en ces lieux. Cet endroit est l’un des pôles importants de la recherche scientifique belge, notamment en matière de sécurité et de défense. En tant que centre de recherche retenu dans le cadre du Defence Innovation Accelerator for the North Atlantic (DIANA) de l’OTAN, mais aussi en s’associant à des programmes de recherche dans le cadre de la Defence, Industry and Research Strategy que j’ai mise en place l'automne dernier, l’Institut von Karman continuera d’être un partenaire de la Défense en général et de l’École Royale Militaire en particulier. Plusieurs doctorants de l’École Royale Militaire effectuent d'ailleurs leurs recherches au VKI. Maintenir notre réseau industriel à la pointe de l’innovation technologique notamment au travers de coopération entre la Défense, les acteurs industriels et les centres de recherche dont l'Institut von Karman est un enjeu majeur pour renforcer notre autonomie stratégique.»  

Thomas Dermine, Secrétaire d’Etat à la relance et à la politique scientifique : «Le monde a drastiquement changé ces cinq dernières années. C'est pourquoi nous avons révisé les priorités stratégiques de la politique spatiale belge. L'accent est davantage mis sur la dimension géopolitique. Ainsi, nous finançons à partir de 2023 des nouveaux programmes visant à mieux sécuriser nos communications, à protéger les infrastructures critiques sur terre et dans l'espace, à obtenir une autonomie européenne pour les missions spatiales, etc. Étant donné l'importance croissante de l'espace dans notre vie quotidienne et dans celle de nos entreprises, il est important que la Défense aussi développe sa présence dans le domaine. Une enveloppe spécifique de 100 millions d'euros a été prévue par la Défense afin d'accélérer ces développements en collaboration avec des entreprises et des instituts de recherche belges tels que le VKI. Cela renforcera notre position de cinquième nation spatiale en Europe et l'excellence de nos centres de recherche comme le VKI.» 

Pour Peter Grognard, Administrateur délégué du VKI: «Le VKI est particulièrement honoré de la visite de la ministre Dedonder et du secrétaire d'État Dermine. L'Institut, qui jouit notamment d'une solide réputation scientifique mondiale dans le domaine de l'aérodynamique, espère que cette visite permettra de renforcer les liens structurels avec la Défense, notamment dans le cadre du DIRS, mais aussi dans la mise en œuvre de la position belge lors de la conférence ministérielle de l'ESA en novembre dernier».